Monday, March 13, 2006

Printemps

Il est facile d’éteindre une bougie. Tu souffle. Puis la bougie est metaphorisée et soufflée. Barbecue est prête, le charbon a intériorisé sa chaleur provoqué par le vent artificiel de son maître humain. Il est facile d’écraser cette pelouse qui n’est que le vert d’une simplicité repoussée, après une pluie ou deux, il n y a plus de traits d’écrasement. Les bon filets contre filets, le feu et la viande. Joindre ces deux là, ce phantasme masculin doit calmer sa propre rage avec de l’alcool bien distillé pour qu’à l’apparence toute chose ne manque pas leur dignité gratuit. Et une alourdissement d’après midi, une pose nécessaire, la vie rêvée de digestion. Ou bien le combat collectif perpétuel d’élimination dialectique alimentaire. Si jamais il y a une envie de comparer les supériorités, il faut prendre la parole de ceux qui parlent sans cesse et les renvoyer une imitation parolière. Si jamais cette imitation fait effet, alors, c’est la preuve qu’ils imitent aussi. Sinon, ils ont voulu dire quelque chose, écoutons les :

« Aujourd’hui j’ai préparé mes charbons, j’ai cuit ma viande, j’ai bu du whisky, j’ai parlé avec mes amis. Il y avait une odeur de printemps dans l’air, nous n’avons pas mal écrasé les pelouses, nous n’avons pas mal sali la nature. Nous avons discuté du foot, nous avons conjugué nos supériorités et puis nous avons digéré nos infériorités »

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